Protection de la santé dans la fonction publique
L'administration doit protéger la santé de ses agents. Ils doivent passer une visite vérifiant leur aptitude à travailler dans la fonction publique et ont droit à un suivi médical pendant et, dans certains cas, après leur carrière dans l'administration.
¤ SITUATION 1 : FONCTION PUBLIQUE D'ÉTAT
Examen médical d'aptitude
À son entrée dans la fonction publique, l'agent (fonctionnaire ou contractuel) doit passer à un examen médical destiné à vérifier son aptitude globale à exercer un emploi public. À l'occasion de cet examen, le médecin peut également prescrire les vaccinations obligatoires ou nécessaires dans le cadre de l'activité de l'agent.
L'examen est effectué par un médecin généraliste agréé par l'administration qui remet à l'agent un certificat médical, à transmettre à l'administration. Le médecin peut demander des examens complémentaires auprès d'un médecin spécialiste agréé, s'il le juge utile.
Lors de la prise de poste et en cas de changement d'employeur (changement de ministère, par exemple), une visite médicale d'embauche, destinée à vérifier l'aptitude de l'agent au poste qu'il va occuper, doit également être réalisée par un médecin du travail. La visite d'embauche a lieu sur le temps de travail et est considérée comme du temps de travail.
Les frais de ces examens sont à la charge de l'administration.
Suivi médical en cours de carrière
Tout au long de sa carrière, l'agent public bénéficie d'examens périodiques obligatoires, réalisés par les services de médecine du travail. Dans la fonction publique d'État, cet examen a lieu au moins tous les 5 ans. Si l'agent le demande, il peut bénéficier d'un examen médical tous les ans.
Certains personnels bénéficient d'une surveillance médicale renforcée (par exemple, les femmes enceintes, les travailleurs handicapés, les agents exposés à des risques particuliers).
S'il le juge nécessaire, le médecin du travail peut prescrire des examens complémentaires.
Lorsque l'état de santé d'un agent ne lui permet plus d'assurer ses fonctions, le médecin du travail propose à l'administration des aménagements de son poste ou de ses conditions de travail.
Le médecin constitue un dossier médical en santé au travail.
Ces examens, même ceux demandés par l'agent, ont lieu sur le temps de travail. Des autorisations d'absences sont données par l'administration pour permettre à l'agent de s'y rendre.
Après le départ de l'administration
Dans certains cas, les agents de l'État sont encore suivis médicalement après leur départ définitif de l'administration (retraite, passage dans le privé...).
Un agent qui, dans ses fonctions, a été exposé à l'amiante, une substance cancérogène, mutagène ou toxique, a droit à un suivi médical post-professionnel après avoir quitté définitivement la fonction publique.
Ce suivi médical est pris en charge par la dernière administration au sein de laquelle l'agent a été exposé.
¤ SITUATION 2 : FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
Examen médical d'aptitude
À son entrée dans la fonction publique, l'agent (fonctionnaire ou contractuel) doit passer à un examen médical destiné à vérifier son aptitude globale à exercer un emploi public. À l'occasion de cet examen, le médecin peut également prescrire les vaccinations obligatoires ou nécessaires dans le cadre de l'activité de l'agent.
L'examen est effectué par un médecin généraliste agréé par l'administration qui remet à l'agent un certificat médical, à transmettre à l'administration. Le médecin peut demander des examens complémentaires auprès d'un médecin spécialiste agréé, s'il le juge utile.
Lors de la prise de poste et en cas de changement d'employeur (changement de collectivité par exemple), une visite médicale d'embauche, destinée à vérifier l'aptitude de l'agent au poste qu'il va occuper, doit également être réalisée par un médecin du travail. La visite d'embauche a lieu sur le temps de travail et est considérée comme du temps de travail.
Les frais de ces examens sont à la charge de l'administration.
Suivi médical en cours de carrière
Tout au long de sa carrière, l'agent territorial bénéficie d'examens périodiques obligatoires, réalisés par les services de médecine du travail. cette visite médicale a lieu au moins tous les 2 ans. Dans cet intervalle, l'agent peut bénéficier à sa demande d'un examen médical supplémentaire.
Certains personnels bénéficient d'une surveillance médicale renforcée (par exemple, les femmes enceintes, les travailleurs handicapés, les agents exposés à des risques particuliers).
S'il le juge nécessaire, le médecin du travail peut prescrire des examens complémentaires.
Lorsque l'état de santé d'un agent ne lui permet plus d'assurer ses fonctions, le médecin du travail propose à l'administration des aménagements de son poste ou de ses conditions de travail.
Le médecin constitue un dossier médical en santé au travail.
Ces examens, même ceux demandés par l'agent, ont lieu sur le temps de travail. Des autorisations d'absences sont données par l'employeur pour permettre à l'agent de s'y rendre.
Après le départ de l'administration
Dans certains cas, les agents territoriaux sont encore suivis médicalement après leur départ définitif de l'administration (retraite, passage dans le privé...).
Un agent qui, dans ses fonctions, a été exposé à l'amiante, une substance cancérogène, mutagène ou toxique, a droit à un suivi médical post-professionnel après avoir quitté définitivement la fonction publique.
Ce suivi médical est pris en charge par la dernière administration au sein de laquelle l'agent a été exposé.
¤ SITUATION 3 : FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE
Examen médical d'aptitude
À son entrée dans la fonction publique, l'agent (fonctionnaire ou contractuel) doit passer à un examen médical destiné à vérifier son aptitude globale à exercer un emploi public. À l'occasion de cet examen, le médecin peut également prescrire les vaccinations obligatoires ou nécessaires dans le cadre de l'activité de l'agent.
L'examen est effectué par un médecin généraliste agréé par l'administration qui remet à l'agent un certificat médical, à transmettre à l'administration. Le médecin peut demander des examens complémentaires auprès d'un médecin spécialiste agréé, s'il le juge utile.
Lors de la prise de poste et en cas de changement d'employeur (changement de ministère ou de collectivité), une visite médicale d'embauche, destinée à vérifier l'aptitude de l'agent au poste qu'il va occuper, doit également être réalisée par un médecin du travail. La visite d'embauche a lieu sur le temps de travail et est considérée comme du temps de travail.
Les frais de ces examens sont à la charge de l'administration.
Suivi médical en cours de carrière
Tout au long de sa carrière, l'agent public hospitalier bénéficie d'examens périodiques obligatoires, réalisés par les services de médecine du travail. Cet examen médical ont lieu au moins tous les 24 mois. Des examens médicaux ou des entretiens infirmiers peuvent avoir lieu plus fréquemment, à l'appréciation de la médecine du travail.
Certains personnels bénéficient d'une surveillance médicale renforcée (par exemple, les femmes enceintes, les travailleurs handicapés, les agents exposés à des substances dangereuses comme l'amiante).
S'il le juge nécessaire, le médecin du travail peut prescrire des examens complémentaires.
Lorsque l'état de santé d'un agent ne lui permet plus d'assurer ses fonctions, le médecin du travail propose à l'administration des aménagements de son poste ou de ses conditions de travail.
Le médecin constitue un dossier médical en santé au travail.
Ces examens, même ceux demandés par l'agent, ont lieu sur le temps de travail. Des autorisations d'absences sont données par l'établissement employeur pour permettre à l'agent de s'y rendre.
Après le départ de l'administration
Dans certains cas, les agents hospitaliers sont encore suivis médicalement après leur départ définitif de l'administration (retraite, passage dans le privé...).
Un agent qui, dans ses fonctions, a été exposé à l'amiante a droit à un suivi médical post-professionnel après avoir quitté définitivement la fonction publique. Ce suivi médical est pris en charge par la dernière administration au sein de laquelle l'agent y a été exposé.
L'agent exposé à une substance cancérogène, mutagène ou toxique a également droit, après avoir cessé ses fonctions, à un suivi médical post-professionnel :
-
pour un agent recruté avant 2013, il est nécessaire de demander une attestation d'exposition pour bénéficier du suivi,
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si l'agent a été recruté après 2013, l'attestation est délivrée au vu de la fiche de prévention des expositions.
Les honoraires et frais médicaux sont pris en charge par l'administration au sein de laquelle l'agent a été exposé.
Pour en savoir plus
- Santé et sécurité dans la fonction publique d'État - Information pratique - Ministère chargé de la fonction publique
- Santé et sécurité dans la fonction publique territoriale - Information pratique - Ministère chargé de la fonction publique
- Santé et sécurité dans la fonction publique hospitalière - Information pratique - Ministère chargé de la santé
Références
Loi n°84-53 du 26 janvier 1984 relative au statut de la fonction publique territoriale : article 108-4
- Suivi post-professsionnel dans la FPT
Décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publique
- Médecine préventive dans la FPE
Décret n°86-442 du 14 mars 1986 relatif aux médecins agréés, aux comités médicaux et commissions de réforme, aux conditions d'aptitude physique et aux congés de maladie des fonctionnaires
- Visite médicale d'aptitude dans la FPE (articles 20 à 23)
Décret n°87-602 du 30 juillet 1987 relatif à l'organisation des comités médicaux, aux conditions d'aptitude physique et au régime des congés de maladie des fonctionnaires territoriaux
- Visite médicale d'aptitude dans la FPT (articles 10 à 13)
Décret n°88-386 du 19 avril 1988 relatif aux conditions d'aptitude physique et aux congés de maladie des agents de la fonction publique hospitalière (FPH)
- Visite médicale d'aptitude dans la FPH (articles 10 à 13)